Cote d’Ivoire : Libéralisation du secteur de la boulangerie

Jusqu’à récemment, la plupart des petites entreprises de boulangerie de la Côte d’Ivoire étaient confrontées à d’importants défis relatifs à l’obtention de la matière première comme la farine.

 

Grâce à la technique de pain composite exportée du Sénégal par le PPAAO Côte d’Ivoire, de nombreux obstacles du marché de la pâtisserie ont maintenant été surmontés. La pâtisserie et le pain sont maintenant produits avec une farine de manioc pas chère, plus nutritive et facile à produire.

 

Selon Louis Kakou, le manager de Top’Pain, une importante boulangerie basée à Abidjan, ils ont maintenant assez de farine pour développer leur activité et satisfaire la demande locale grâce au manioc produit par le PPAAO.

 

« Avant les ateliers de formation organisés par le PPAAO, les boulangères ne savaient pas qu’on pouvait utiliser la farine locale pour faire du pain et obtenir de bons résultats », dit le manager de Top’Pain, » dit le manager de Top’Pain.

 

Le PPAAO a formé 500 entreprises, dont 350 boulangeries et 150 pâtisseries. Solange Mundi, boulangère et formatrice en boulangerie à l’institut d’Abidjan, a déclaré : « Je peux maintenant épargner plus d’argent, car la farine locale est moins chère, et ceci a un impact sur tout le cycle de production et sur les ventes. »

Pour apporter une valeur ajoutée aux secteurs du maïs et du manioc, le PPAAO Côte d’Ivoire a initié, comme activité prioritaire, le développement de farines locales fabriquées à partir de ces denrées pour la fabrication du pain. Le projet vise à encourager la production et la consommation du pain composite, fabriqué à partir de la farine locale, par les professionnels de la boulangerie et de la pâtisserie et la population.