En Afrique de l’Ouest, la chèvre rouge de Maradi est en train d’améliorer la vie des agriculteurs familiaux, de stimuler les économies locales et de rendre une meilleure nutrition plus accessible. Ces espèces indigènes de bétail conviennent bien à l’Afrique de l’Ouest du fait d’une vaste diversité génétique qui les rend plus adaptables à un climat changeant. Grâce à l’aide du Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF), ces espèces sont en train de devenir plus faciles et plus rentables à élever.
On trouve la chèvre rouge de Maradi dans le centre du Niger. Elle occupe une place importante dans l’économie des ménages ruraux pour son lait et ses peaux. Sa portée typique est de deux à trois chevreaux qui atteignent l’âge de la reproduction entre six et sept mois, et ont deux portées par an. Chaque femelle peut produire 0,6 litre de lait par jour durant les 3 à 4 mois qui suivent chaque portée. Son lait est riche en vitamine A et est connu pour sauver les orphelins de mère dans le Niger rural. Sa viande est une bonne source de protéines et ses peaux sont utilisées dans la confection d’articles de luxe en cuir de renommée internationale.
Maradi en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso et au Mali
Le Centre Secondaire d’Elevage Caprins du Niger a été créé en 1963 pour conserver, améliorer et diffuser la chèvre rouge, et pour former les agriculteurs aux techniques adaptatives d’élevage. Grâce à ce programme de reproduction, la chèvre rouge est maintenant présente dans plusieurs parties du Niger. Le Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO), exécuté au niveau du CORAF, a assuré une large distribution de chèvres rouges en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso et au Mali pour améliorer les économies locales et fournir une nutrition supplémentaire.